24 Primavera - Verano 2012 Figure 1: Capacité éolienne installée au Canada (www.canwea.ca, 9 février 2012). La politique énergétique du Québec, objectifs et résultats La stratégie de développement de l’énergie éolienne au Québec a suivi une trajectoire différente de celle de l’Ontario, même si certains objectifs étaient similaires, comme la création d’emplois. Lors de l’élaboration de la stratégie énergétique du Québec en 20051 les objectifs à la base du développement de la filière éolienne ont été : .La valorisation d’une ressource naturelle disponible en abondance, l’énergie éolienne. La puissance éolienne disponible au Québec dépasse 100 000 mw2 son développement est limité uniquement par la capacité d’intégration sur le réseau de cette énergie fluctuante et intermittente . Assurer la sécurité énergétique du Québec par une diversification des sources d’énergie. Plus de 95% de l’énergie électrique de la province est de l’hydroélectricité qui présente une complémentarité en terme de disponibilité saisonnière avec l’énergie éolienne. Il faut souligner que, contrairement à l’Ontario et à l’Alberta dont le portefeuille énergétique est basé sur des énergies fossiles, au Québec, l’énergie électrique de 1 Ministère des ressources naturelles et de la faune du Québec, L’énergie pour construire le Québec de demain: La stratégie énergétique du Québec 2006-2015, http://www.mrnf.gouv.qc.ca/publications/ energie/strategie/strategie-energetique-2006-2015.pdf (2005) 2 Ídem. source hydraulique n’émet pas des gaz à effet de serre donc cet enjeu n’a pas été déterminant dans le développement de l’éolien . Produire de l’énergie électrique au moindre coût afin de continuer à représenter une attraction économique pour les industries énergivores et faire profiter l’ensemble de la population des tarifs réduits d’électricité. L’atteinte de cet objectif a été réalisée par un développement de la filière basé sur des appels d’offres compétitifs . Utiliser la filière éolienne comme un outil de développement régional, spécifiquement pour les régions de la Gaspésie et de la mrc de Matane qui faisaient face à un taux de chômage de plus de 20% et un déclin des industries de la pêche
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