27 en puissance et d’équilibrage, les pertes de transport et les pertes de distribution. Comme il s’agit d’une technologie relativement jeune et avec d’importants avantages environnementaux, les appuis financiers à la filière doivent être basés sur les externalités dont le marché ne tient pas encore compte: .Réduction des ges (taxe sur le carbone pas encore complètement opérationnelle) . Développement régional et création d’emplois . Risques environnementaux et pour la santé humaine (par exemple par rapport à l’énergie nucléaire) . Coûts passés de R&D dans les autres filières énergétiques. Différentes politiques énergétiques peuvent être envisagées pour encourager le développement de l’énergie éolienne parmi lesquelle: .Crédits de taxes à la production (ptc); .Prix fixes d’achat d’électricité de source renouvelable (“feed-in tariff”) . Standards sur les portefeuilles d’énergies renouvelables . Vente directe d’énergie renouvelable (basé sur un tarif volontaire) . Politiques environnementales (réduction des ges) . Facturation en temps-réel. Sur le plan technologique, la tendance mondiale est vers l’augmentation de la taille des turbines éoliennes qui est associée aux développements spécifiques des composantes : .Concepts avancés des tours (plus haut, plus légers, auto-levants) . Concepts avancés de rotors (nouveaux matériaux, contrôles actifs et passifs, conception structurelle améliorée) . Réduction des pertes d’énergie (diminuer la sensibilité des pales aux agents externes, senseurs et systèmes de contrôle plus robustes, maintenance prédictive) . Développement des trains de puissance (diminution des boîtes de vitesse, génératrices à aimants permanents, nouveau matériaux,…) . Amélioration des processus de fabrication et du cycle de maturation de la technologie. Les conditions locales d’exploitation font l’objet d’études et adaptations particulières. Au Canada3, les priorités suivantes ont été identifiées comme étant critiques pour les activités de recherche et développement .Adaptation des technologies éoliennes aux conditions climatiques spécifiques du Canada –basses températures, givrage, fortes variations saisonnières . Améliorer l’estimation du potentiel éolien, de la production d’énergie et de la prévision des vitesses de vent (améliorer la précision des données de vent, meilleurs standards et procédures, instruments de mesure adaptés) . Améliorer l’opération et la planification de la transmission d’énergie (nouvelles techniques pour la planification du transport d’énergie, intégration des outils de prévision des conditions météorologiques) . Développement des systèmes auxiliaires pour augmenter le taux de pénétration de l’énergie éolienne (mise en place des réseaux intelligents “smart grid”) par des nouvelles techniques de stockage d’énergie, des systèmes énergétiques interrégionaux et la gestion de la demande . Pour le développement des petits systèmes il faut accélérer les technologies de couplage éolien-diesel avec ou sans stockage, améliorer leurs performances et la fiabilité, adopter des technologies et standards de connexion, réduire les coûts. 3 Ministère des Ressources Naturelles du Canada, Wind Energy Road Map, http://canmetenergy.nrcan.gc.ca/sites/canmetenergy.nrcan.gc.ca/files/pdf/fichier/81768/windtrm_summary_e.pdf (2009) Conclusion En conclusion, sur la base de l’expérience du développement de l’énergie éolienne au Canada et plus particulièrement au Québec, il faut souligner qu’il n’existe pas de développement qui fera l’unanimité. Chaque stratégie présente des avantages et inconvénients et il est important de juger et comparer les différents facteurs afin de choisir la meilleure. Cependant, certaines règles pour faciliter la mise en place d’un cadre de développement harmonieux doivent être respectées et toutes impliquent une participation active, consciente et informée des acteurs affectés par le développement: .Faciliter le cadre réglementaire, tarifaire et financier pour les initiatives individuelles et communautaires .Continuer à former et informer la population .Mettre en place des mécanismes permettant une perception de « justice » économique (adéquation entre retombés et inconvénients subis) et procédurale (participation au processus de décision).
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