Rúbricas 1

51 peu d’estime dans lequel sont tenues les femmes, de leur pauvreté, de leur manque d’éducation et d’opportunités d’emploi. Les décideurs de nombreux pays reconnaissent la nécessité de s’attaquer en problème en promouvant l’égalité entre les femmes et les hommes. Les femmes qui ont de meilleures opportunités d’accès à l’éducation, à un abri, à de la nourriture, aux systèmes juridique et politique et ne sont pas sujettes à des actes de violence sont moins à même d’être victimes de ce trafic. Conclusions Quelles devront êtres nos perspectives de luttes? a) Dans chaque pays est important promouvoir la conscientisation, la mobilisation pour l’application des lois et l’adoption d’autres lois favorisant le respect des droits humains, l’intégration des migrants et punir les auteurs de la traite et réparer les victimes. b) Dans les sous-régions il faut tenir en compte: actions de plaidoyer, de réseautage des organisations, de solidarités dans les mouvements sociaux et d’accompagnement social et juridico-légal des victimes de la traite et du trafic. c) Dans les continents nous devons nfluencer les dirigeants pour la mise en application des conventions, des pactes et protocoles. Document 1. Les luttes contre la migration irrégu lière, la traite et le trafic des êtres humains sont des luttes pour le développement pour l’épanouissement des femmes Article 11 du pidesc 1. Reconnaissent le droit de toute personne à un niveau de vie suffisant pour elle-même et sa famille, y compris une nourriture, un vêtement et un logement suffisants, ainsi qu’à une amélioration constante de ses conditions d’existence. 2. Les Etats parties au présent Pacte, reconnaissant le droit fondamental qu’a toute personne d’être à l’abri de la faim, adopteront, individuellement et au moyen de la coopération internationale, les mesures nécessaires, y compris des programmes concrets: 3. Pour assurer une répartition équitable des ressources alimentaires mondiales par rapport aux besoins, compte tenu des problèmes qui se posent tant aux pays importateurs qu’aux pays exportateurs de denrées alimentaires. Document 2. Le Cadre légal des luttes •La Convention relative au statut des réfugiés (1951), ratifiée par 141 pays, établit des garanties juridiques et définit clairement le statut de réfugié. Elle interdit en outre l’expulsion ou le rapatriement forcé de personnes bénéficiant du statut de réfugié. •Le Protocole relatif au statut des réfugiés (1967), ratifié par 139 pays, élargit le champ d’application de la Convention de 1951, qui n’intéressait que les personnes ayant obtenu le statut de réfugié avant le 1er janvier 1951, aux personnes ayant obtenu ce statut après cette date. •La Convention internationale sur la protection des droits de tous les travailleurs migrants et des membres de leur famille (1990), ratifiée par 19 pays, établit une définition internationale des différentes catégories de travailleurs migrants et institutionnalise la responsabilité des États d’accueil en ce qui concerne le respect des droits des migrants et leur protection. •Le Protocole additionnel à la Convention des Nations Unies contre la criminalité transnationale organisée visant à prévenir, réprimer et punir la traite des personnes, en particulier des femmes et des enfants (2000), ratifié par 18 pays, vise à prévenir et à combattre la traite des personnes, en particulier des femmes et des enfants, à protéger et à aider les victimes de la traite, ainsi qu’à promouvoir la coopération entre les États parties à ces fins. •Le Protocole contre le trafic illicite de migrants par terre, air et mer, additionnel à la Convention des Nations Unies contre la criminalité transnationale (2000), ratifié par 17 pays, a pour objet de prévenir et combattre le trafic illicite de migrants, et réaffirme que la migration en elle-même n’est pas une infraction et que les migrants sont parfois des victimes qu’il faut protéger. 3. La migration et les victimes de la traite en chiffre dans le monde Aujourd’hui, les pouvoirs publics sont confrontés à des problèmes de gestion migratoire grandissants à mesure que les comportements migratoires se généralisent et se mondialisent. Il y avait, en 1965, dans le monde 75 millions de migrants. En 2002, leur nombre était passé à 175 millions. A travers le monde, on estime qu’environ 12,3 millions de personnes sont victimes de travail forcé et d’exploitation.2 2 Organisation Internationale du Travail, oit, Voir le rapport sur la traite des personnes du Département d’Etat américain (2009). Dont, 113 000 personnes sont victimes dans les pays industrialisés (selon les mêmes sources). Le monde compte environ 214 millions de migrants internationaux (dont environ 14 millions de réfugiés) et 740 millions de migrants internes, précise le pnud dans son rapport 2009 sur le développement humain.

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